jeudi 13 septembre 2012

Histoire du Ministère. De quoi se mêle-t-on ?


De quoi se mêle-t-on ? 
Ou les raisons du Ministère de la Jeunesse et des Sports
Il est de bon ton de dire aujourd'hui que l'Etat en fait trop et se mêle souvent de ce qui ne le regarde pas ou que son intervention dans certains domaines, comme par exemple ceux de la jeunesse, des sports ou de l'éducation populaire, doit être légitimée.

Certes, par bien des  aspects, la conception jacobine de l'Etat a fondé, en France, l'existence d'un ministère de la Jeunesse et des Sports, « exception culturelle en Europe »s'il en fut, comme l'a écrit Michel HELUWAERT.
Toutefois cette administration publique, tant par les secteurs qu'elle recouvre, que par les besoins auxquels elle répond, ses modes d'intervention, ou sa connivence avec les acteurs de la société civile, bien souvent associatifs, reste marquée du sceau d'une véritable originalité qui interdit qu'on en explique l'histoire par la seule notion d'interventionnisme de l'Etat.

Au fil du temps, à travers ses missions et ses objectifs, grâce à ses cadres et ses conseillers techniques, c'est toute une conception de l'action éducative en faveur des jeunes, de la formation permanente, de l'insertion sociale, de la découverte de soi et des autres, bref toute une vision de la société, de ses manques et de ses espérances, que JS a développée, marquant ainsi l'action publique du sceau d'une spécificité certaine, souvent incomprise, voire contestée parce que non réductible à la gestion administrative habituelle.
Au cours des dernières décennies, les expériences furent  multiples et de toutes natures et les acteurs nombreux. Bien des témoignages pourraient illustrer le propos. Celui de Vincent SIANO  que nous avons choisi de vous proposer reflète un engagement collectif, une volonté de fabriquer ensemble du lien social et culturel, même au-delà de nos frontières, en un mot un désir de transformation du réel qui est bien la marque des utopies.
Jeunesse et Sports reste une utopie ! Certes, mais tous les acteurs de cette utopie pourraient démontrer à travers des récits comme celui qui suit que le rêve peut devenir réalité. Qui oserait dire que le présent rend ce rêve inutile ?
Voyons ce qu'un Conseiller Technique de Jeunesse et Sports du sud de la France nous en dit.

lundi 10 septembre 2012

journée d'étude du PAJEP

Le Pôle des archives des associations d'éducation populaire et de jeunesse (PAJEP) organise une journée d'étude intitulée "Entre feux de camps et 45 tours : les mouvements de jeunesse et d'éducation populaire face aux musiques de variétés (1950-1980)".
Cette journée se déroulera aux Archives départementales du Val-de-Marne le mercredi 14 novembre.
La ligne de métro n°8 dessert les Archives (station "Préfecture").
Pour inscription et détails pratiques, des informations sont consultables sur le site du PAJEP : http://archives.cg94.fr/pajep
Il est possible de s'inscrire auprès de  Gaëtan Sourice : souricepajep@hotmail.com
Inscriptions : cliquer ici 
Programme de la journée : Cliquer ici 

jeudi 6 septembre 2012

le PRIX DE LA JEUNESSE au Festival de Cannes

En 1982, le ministère de la Jeunesse et des Sports créait le Prix de la Jeunesse au Festival de Cannes. Sept jeunes primaient deux films et leurs réalisateurs dans le cadre du plus important festival de cinéma au monde. Il s'agissait aussi d'inscrire une volonté culturelle du ministère à travers le secteur plus particulier du 7e art, comme de soutenir et de valoriser in fine les actions et les pratiques sur le terrain de ses agents "conseillers techniques et pédagogiques" spécialistes de l'image et du son. Au fil des ans, le Prix de la Jeunesse a pris de plus en plus d'ampleur et a construit son histoire. C'est cette histoire que propose de raconter Daniel PARIS, CTPS cinéma, qui pendant vingt ans en a été l'âme et la cheville ouvrière.

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Daniel PARIS
danielparis.cinoche@gmail.com